Des mots a Méditer !!
En partage je vous offre ces magnifiques textes a méditer,
Puisez-vous avoir autant de plaisir a les découvrir, comme je l’ai eu moi-même.
Amour et Bénédictions Divines a chacun de vous chers amis visiteurs.
Paix, Joie,Harmonie
AvAnarah Israel
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Le Silence !!
N’est pas un son de plus qui vient compléter la musique du monde ; Il l’accueille de toute éternité.
De même, le Soi n’est pas une nouvelle expérience, un évènement qui vient s’ajouter à une histoire ;
l’histoire appartient au temps, le Soi est sans naissance et sans âge.
Le Soi est l’espace intime où est vécue toute expérience, la vacuité vivante
au sein de laquelle tout évènement advient et s’achève.
Aussi, la plénitude ne réside pas dans ce qui se présente à soi, elle est la nature-même du Soi,
du Sujet absolu et originel que nous sommes en vérité.
La Joie c’est un Guide Parfait !!
Qu’est-ce que la joie ?
C’est plus que le bonheur, plus profond que le rire, plus fort que l’émotion.
Tu peux sentir la rivière de la joie coulant profondément dans ton Âme, même si ton moi humain
pleure de tristesse, crie de colère ou sanglote dans la peine.
La joie c’est ce que tu sens quand ton énergie coule librement.
La joie te remplie quand tu ne résiste pas à la Vie.
Quand tu embrasses tout ce que la vie t’apporte.
Quand tu reçois chaque expérience comme un don précieux.
Quand tu arrêtes de rejeter certaines des choses que tu ressens.
C’est alors que tu incarnes l’essence de ton Créateur divin.
Dans chaque instant, chaque silence, chaque respiration,
écoute avec toutes les parties de ton être la légère impulsion de la joie.
Peu importe ce qu’elle veut, permet à ton énergie de couler à chaque instant.
Et, aussi sûrement qu’une rivière va vers l’océan ta joie te conduira sur le chemin
d’une vie magique et remplie de synchronicités.
Le chemin du bonheur : conte soufi..!!
C’était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur, qui cherchait le chemin de la vérité.
Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu’il pourrait les lui indiquer.
Celui-ci l’accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l’itinéraire tant attendu :
C’est loin d’ici, certes, mais tu ne peux te tromper : au coeur du village que je t’ai décrit, tu trouveras trois échoppes.
Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité.
La route fut longue. Le chercheur d’absolu passa maints cols et rivières.
Jusqu’à ce qu’il arrive en vue du village dont son coeur lui dit très fort : » C’est là le lieu ! Oui, c’est là
Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l’une,
morceaux de bois dans l’autre et pièces éparses de métal dans le troisième.
Las et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine.
La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d’une douce lumière.
Lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime. De quel instrument provenait-elle donc ?
Il se dressa tout net et avança en direction du musicien.
Lorsque, stupéfaction, il découvrit que l’instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal
et des fils d’acier qu’il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.
A cet instant, il connut l’éveil.
Et il comprit que le bonheur est fait de la synthèse de tout ce qui nous est déjà donné,
mais que notre tâche d’hommes intérieurs est d’assembler tous ces éléments dans l’harmonie.
Le rêve d’une planète
Il était une fois une très jeune planète, toute ronde et bleue, absolument perdue dans un coin reculé de l’univers, minuscule,face à l’immensité du cosmos Cette planète avait fait, dans son imaginaire de planète, un rêve fou : elle voulait accueillir la Vie.
Quand elle avait tenté d’évoquer ce rêve autour d’elle, les autres planètes avaient poussé de hauts cris et aussitôt l’avaient mise en garde : » Sois prudente, ne t’engage pas à la légère !
La Vie, quand elle est suffisamment apprivoisée, quand elle commence à s’habituer, quand elle se trouve à l’aise, quand elle se sent en confiance, déborde de partout, a tendance à prendre toute la place, à envahir tout l’espace autour d’elle. Elle est même capable de s’installer chez un humain et alors là, c’est toute ton existence même, comme planète, qui risque d’être menacée. Nous t’invitons à prendre toutes les précautions pour ne pas réaliser ton rêve.Tu peux le garder et le laisser à l’état de rêve, mais vraiment, surtout ne l’inscris pas dans ta réalité. C’était mal connaître la petite planète que de l’inviter à renoncer à son rêve, elle s’accrochait à lui, elle voulait le concrétiser,c’était l’équivalent pour elle d’un désir d’enfant. De très vieilles planètes, qui furent mises au courant de ce qu’elles considéraient comme une folie, hochèrent tristement la tête et confirmèrent douloureusement ce que d’autres avaient dit. Mais moi je ne veux que faire du bien à la Vie, lui offrir un peu de place, simplement l’accueillir, lui donner l’occasion de se poser chez moi. J’ai suffisamment d’espace, une atmosphère saine, de l’eau, de l’oxygène en abondance, je suis baignée plusieurs heures par jour par les rayons généreux du soleil, on ne devrait pas se gêner mutuellement. D’ailleurs j’ai commencé à lui préparer un berceau d’humus, à rassembler quelques éléments qui devraient faire plaisir à la vie « , murmura émue, la petite planète. Vous l’avez entendu, je vous parle d’un temps très lointain où la Vie qui, contrairement à ce que l’on pourrait croire, n’était pas très recherchée dans ce coin de l’Univers, attendait désespérément depuis des milliards d’années de trouver un endroit qui accepterait de l’héberger, simplement pour se reposer, s’épanouir aussi.
Et la petite planète qui tenait tellement à son rêve, accepta un jour de recevoir la Vie. Ne croyez pas que cela se fit d’un seul coup, brutalement. Oh non ! Cela commença par des choses minuscules, microscopiques, invisibles, parcellaires, de façon qui aurait pu paraître, à un œil non averti, un peu désordonnée…je dit que la petite planète bleue, s’appelait la Terre) , dura plusieurs autres milliards d’années. La Terre vit avec surprise et plaisir aussi, que le Vie, se développait sous des formes incroyablement diverses. Elle vibrait de partout, s’insérait subtilement dans le minéral, resplendissait dans le végétal,proliférait dans l’animal et un jour dynamisa ce qui allait devenir un être humain.
A partir de là, quelque chose s’accéléra, quelque chose de plus s’incarna et en quelques centaines de milliers d’années seulement, un homme accéda à la station debout, inventa des outils dont certains devinrent des armes. Puis la Vie sous la forme des humains se lança à la conquête de la Terre.
Elle l’exploita, la violenta un peu, tenta de lui apporter de nombreuses modifications dans le souci de l’améliorer mais surtout de la rendre plus rentable. Plus rentable veut dire : extraire de quelque chose ou de quelqu’un le maximum ‘avantages et de profits sans se soucier des conséquences, des blessures infligées, des dommages irrémédiables, des violences visibles et d’autres plus invisibles et peut- être plus terrifiantes. Sans surtout penser à l’avenir.La planète Terre était de bonne composition, elle s’adapta dans un premier temps, résista un peu dans un second temps, tenta de négocier par la médiation de vieux sages, mais garda longtemps, longtemps l’illusion que les hommes allaient l’aimer,lui être reconnaissant de les avoir accueillis, protégés dans l’enfance de l’humanité. Aujourd’hui encore, jusqu’à ces derniers temps, elle ne se décourage pas, elle cherche des alliés, s’ingénie à ouvrir, à révéler des consciences, à envoyer des signaux d’urgence, mais les hommes semblent être fidèles à un dicton que je tiens de ma grand mère :
» NUL N’EST PLUS SOURD QUE CELUI QUI ENTEND » .
Il faut que je vous dise aussi que la faiblesse de la Terre, c’est qu’elle s’est prise d’affection pour les hommes. Elle éprouve pour eux un immense amour. Malheureusement pour l’instant, c’est un amour qui est à sens unique. Mais comme tous ceux qui aiment, la Terre est prête à accepter beaucoup, beaucoup, à supporter l’insupportable, à accueillir l’inacceptable, à pardonner à l’intolérable, à respecter l’inconscience . Pour l’instant…Si un jour, vous qui m’écoutez avez une quelconque influence sur les hommes, dites leur s’il vous plaît que la Terre mérite d’être aimée et respectée.!
Auteur Jacques Salomé
Manuel du guerrier de la Lumière
Un guerrier de la lumière ne compte pas seulement sur ses propres forces ; il se sert aussi de l’énergie de son adversaire. Lorsque commence le combat, tout ce qu’il possède c’est son enthousiasme, et l’art des coups qu’il a appris à l’entraînement; au fur et à mesure que la lutte se déroule, il découvre que l’enthousiasme et l’entraînement ne suffisent pas pour vaincre : l’expérience est nécessaire. Alors il ouvre son coeur à l’Univers et demande à Dieu de l’inspirer, afin que chaque coup de l’ennemi soit aussi, pour lui, une leçon de défense. Ses compagnons commentent : Comme il est superstitieux! Il a interrompu la lutte pour prier, et il respecte les ruses de l’adversaire. Le guerrier de la lumière ne répond pas à ces provocations. Il sait que, sans inspiration et sans expérience, aucun entraînement ne donne de résultat.
Un sage chinois commente ainsi les stratégies du guerrier de la lumière : Laisse croire à ton ennemi que tu ne tireras pas un grand avantage de ta décision de l’attaquer; de cette manière, tu diminueras son enthousiasme. N’aie pas honte de te retirer provisoirement du combat, si tu sens que l’ennemi est le plus fort ; l’important n’est pas la bataille isolée, mais la fin de la guerre. Si tu es suffisamment fort, n’aie pas honte non plus de feindre la faiblesse; cela ôte à ton ennemi sa prudence et le pousse à attaquer avant l’heure. »« Dans une guerre, la capacité de surprendre l’adversaire est la clé de la victoire.
C’est curieux, se dit le guerrier de la lumière. J’ai rencontré tant de gens qui –à la première occasion tentent de montrer le pire d’eux-mêmes. Ils cachent leur force intérieure derrière l’agressivité; ils masquent leur peur de la solitude sous un air d’indépendance. Ils ne croient pas en leurs propres capacités, mais passent leur temps à proclamer aux quatre vents leurs qualités. Le guerrier lit ces signes chez nombre d’hommes et de femmes de sa connaissance. Il ne se laisse jamais abuser par les apparences et s’efforce de rester silencieux quand on cherche à l’impressionner. Mais il saisit la moindre occasion de corriger ses défauts, puisque les autres sont toujours un bon miroir de nous-mêmes. Un guerrier profite de toutes les opportunités pour devenir son propre maître.
Le guerrier de la lumière lutte parfois avec qui il aime. L’homme qui préserve ses amis n’est jamais dominé par les tempêtes de l’existence ; il a des forces pour surmonter les difficultés et aller de l’avant. Très souvent, cependant, il se sent défié par ceux auxquels il tente d’enseigner l’art de l’épée. Ses disciples le provoquent au combat.Et le guerrier montre ce dont il est capable : en quelques coups, il envoie à terre les armes de ses élèves, et l’harmonie revient dans leur lieu de réunion. Pourquoi faire cela, si tu es tellement supérieur ? demande un voyageur. Parce que, lorsqu’ils me défient, ils cherchent en vérité à me parler et que, de cette manière, je maintiens le dialogue », répond le guerrier.
Avant d’entreprendre un combat Important, un guerrier de la lumière se demande: Jusqu’à quel point ai-je développé mon habileté? Il sait que des batailles qu’il a menées autre fois il a toujours retenu quelque chose. Cependant, quantité de ces enseignements l’ont fait souffrir plus que nécessaire. Plus d’une fois, il a perdu son temps en luttant pour un mensonge, ou a souffert pour des êtres qui n’étaient pas à la hauteur de son amour. Mais les vainqueurs ne répètent pas la même erreur. C’est pourquoi le guerrier de la lumière ne risque son coeur que pour quelque chose qui en vaut la peine.
Un guerrier de la lumière constate que certains moments se répètent. Fréquemment, il se voit placé devant des problèmes et des situations auxquels il avait déjà été confronté. Alors il est déprimé. Il songe qu’il est incapable de progresser dans la vie, puisque les difficultés sont de retour.« Je suis déjà passé par là, se plaint-il à son coeur.- Il est vrai que tu as déjà vécu cela, répond son coeur. Mais tu ne l’as jamais dépassé. » Le guerrier comprend alors que la répétition des expériences a une unique finalité: lui enseigner ce qu’il n’a pas encore appris.
Les guerriers de la lumière ont toujours une lueur particulière dans le regard.Ils sont au monde, ils font partie de la vie des autres, et ils ont commencé leur voyage sans besace ni sandales. Il leur arrive souvent d’être lâches, et ils n’agissent pas toujours correctement. Les guerriers de la lumière souffrent pour des causes inutiles, ont des comportements mesquins et parfois se jugent incapables de grandir. Ils se croient fréquemment indignes d’une bénédiction ou d’un miracle. Ils ne savent pas toujours avec certitude ce qu’ils font ici. Souvent, ils passent des nuits éveillés, à penser que leur vie n’a pas de sens.
C’est pour cela qu’ils sont guerriers de la lumière. Parce qu’ils se trompent. Parce qu’ils s’interrogent. Parce qu’ils cherchent une raison et certainement, ils vont la trouver.Le guerrier de la lumière ne craint pas de paraître fou. II se parle à voix haute quand il est seul. Quelqu’un lui a appris que c’était la meilleure manière de communiquer avec les anges, et il cherche ce contact. Au début, il constate combien c’est difficile. Il pense qu’il n’a rien à dire, qu’il va répéter des sottises. Pourtant, le guerrier insiste. Chaque jour il converse avec son coeur. Il dit des choses qu’il ne pense pas vraiment, il dit des bêtises. Un jour, il perçoit un changement dans sa voix. Et il comprend qu’il est en train de canaliser une sagesse supérieure. Le guerrier semble fou, mais ce n’est qu’un masque.
Un poète a dit: « Le guerrier de la lumière choisit ses ennemis. Le guerrier sait de quoi il est capable. Il n’a pas besoin de courir le monde en louant ses qualités et ses vertus. Cependant, à tout moment apparaît quelqu’un qui veut prouver qu’il est meilleur que lui. Le guerrier sait qu’il n’existe pas de meilleur » ou de « pire » : chacun possède les dons nécessaires à son chemin individuel. Mais certaines personnes insistent. Elles le provoquent, l’offensent, font tout pour l’irriter. En cet instant, le coeur du guerrier dit : N’écoute pas les offenses, elles ne vont pas accroître ton habileté. Tu vas te fatiguer inutilement. Un guerrier de la lumière ne perd pas son temps à écouter les provocations; il a un destin à accomplir.
Un guerrier de la lumière se rappelle à tout instant un passage de John Bunyan Bien que je sois passé par tout ce par quoi je suis passé, je ne regrette pas les problèmes dans lesquels je me suis engagé, parce que ce sont eux qui m’ont mené là où je voulais arriver. Maintenant, à l’approche de la mort, tout ce que je possède est cette épée, et je la remets à celui qui désire suivre son pèlerinage. J’emporte avec moi les marques et les cicatrices des combats – elles sont les témoignages de ce que j’ai vécu et les récompenses de ce que j’ai conquis. Ce sont ces marques et ces cicatrices chéries qui vont m’ouvrir les portes du Paradis. À une certaine époque, j’ai passé ma vie à écouter des histoires de bravoure. À une certaine époque, je n’ai vécu que parce que j’avais besoin de vivre. Mais maintenant je vis parce que je suis un guerrier, et parce que je veux un jour rejoindre la compagnie de Celui pour lequel j’ai tant lutté.
Un guerrier de la lumière connaît ses défauts. Mais il connaît aussi ses qualités. Certains compagnons se plaignent sans cesse : Les autres ont plus de chance que nous. Peut-être ont-ils raison ; mais un guerrier ne se laisse pas paralyser par ce constat ; il cherche à valoriser au maximum ses atouts. Il sait que le pouvoir de la gazelle réside dans la rapidité de sa course, celui de la mouette dans la précision avec laquelle elle vise le poisson. Il a appris que le tigre n’a pas peur de la hyène, car il est conscient de sa propre force. Un guerrier essaie de savoir sur quoi il peut compter. Il vérifie toujours son bagage, qui se compose de trois éléments: foi, espérance et amour.Si les trois sont présents, il n’hésite pas à poursuivre.
Le sage Lao-Tseu commente en ces termes le voyage du guerrier de la lumière Le Chemin inclut le respect de tout ce qui est petit et fragile. Tu dois toujours savoir reconnaître quand le moment est venu d’adopter l’attitude adéquate. Même si tu as déjà tiré à l’arc à diverses reprises, continue d’être vigilant à la manière dont tu places ta flèche et tends la corde. Quand le débutant est conscient de ses besoins, il finit par être plus intelligent que le sage distrait. Accumuler de l’amour signifie chance, accumuler de la haine signifie calamité.Celui qui ne reconnaît pas les problèmes laisse la porte ouverte et les tragédies surviennent. Le combat n’a rien à voir avec la querelle.
Un guerrier de la lumière a besoin d’amour. L’affection et la tendresse font partie de sa nature autant que la nourriture, la boisson, et le plaisir qu’il prend à mener le Bon Combat. Lorsque le guerrier n’est pas heureux devant un coucher de soleil, c’est que quelque chose ne va pas.A ce moment-là, il interrompt le combat et part à la recherche d’une compagnie pour assister ensemble à la tombée du jour. S’il a du mal à la trouver, il se demande : Ai-je eu peur de m’approcher de quelqu’un? Serait-ce que j’ai reçu de l’affection et ne l’ai pas senti ? Un guerrier de la lumière peut choisir la solitude, mais il ne la subit pas.
Le guerrier de la lumière sait qu’il est impossible de vivre en état de complet relâchement. Il a appris de l’archer que, pour tirer sa flèche au loin, il faut maintenir l’arc bien bandé. Il a appris des étoiles que seule l’explosion intérieure permet de briller. Le guerrier constate que le cheval, au moment de franchir un obstacle, contracte tous ses muscles. Mais il ne confond jamais tension et nervosité. Le guerrier de la lumière se comporte parfois comme l’eau, et il se glisse entre les nombreux obstacles qui parsèment sa route. À certains moments, résister signifie être détruit. Alors, il s’adapte aux circonstances. Il accepte, sans se plaindre, que les pierres du chemin tracent savoie à travers les montagnes. En cela réside la force de l’eau : jamais un marteau ne peut la briser, ni un couteau la blesser. L’épée la plus puissante du monde est incapable de laisser une entaille à sa surface. L’eau d’une rivière s’adapte au terrain, sans jamais oublier son objectif : la mer. Ténue à sa source, elle acquiert peu à peu la force des fleuves qu’elle rencontre. Et, au bout d’un moment, son pouvoir est total.
Le guerrier de la lumière a les qualités d’un roc. Quand celui-ci se trouve en terrain plat et que tout, alentour, est en harmonie, il demeure stable. Les gens peuvent bâtir leurs maisons par-dessus, la tempête ne détruira pas ce qui a été construit. En revanche, lorsque le terrain est incliné, les choses alentour ne peuvent se maintenir en ordre ni en équilibre; il révèle alors sa force et roule droit sur l’ennemi qui menace la paix. Dans ces moments-là, le guerrier est dévastateur,et nul ne parvient à le retenir. Un guerrier de la lumière pense simultanément à la guerre et à la paix, et il sait agir selon les circonstances.
Auteur Paulo Coelho
Par editecyloniah le 1 juillet, 2009 dans Des mots a Méditer !!
En me promenant dans des sites zen, j’ai toqué à votre porte
Ce que j’ai lu sur le chemin du bonheur est beau et vrai.
J’ai du mal moi-même à me rendre compte que, ce que je vois autour de moi
peut en effet mit bout à bout être le bonheur
Estelle
Commentaire by estelle — 20 juin, 2014 @ 19:49